chirurgie bariatrique

Diététique et chirurgie

Par Le 25/10/2022

Avec plus de 40 000 patients opérés chaque année en France, la chirurgie bariatrique est en plein essor. L’anneau gastrique, la sleeve-gastrectomie, et le by-pass sont les opérations qui ont le plus de succès et qui donnent les meilleurs résultats.

Sleeve gastrectomie

 

Exemple d'une chirurgie de l'obésité: la sleeve gastrectomie. medisite.fr

 

Ces traitements sont indiqués chez des personnes dont la prise en charge nutritionnelle classique n’a pas fonctionné ou a été insuffisante, et dont l’IMC est supérieur ou égal à 40 kg/m2 ou à 35 kg/m2 avec une pathologie associée.

Après un an les opérés peuvent avoir perdu entre 60 à 80 % de leur excès de poids : qualité de vie, santé, moral sont nettement améliorés.

Mais c’est après cette période favorable que beaucoup de patients commencent à reprendre du poids car les comportements alimentaires antérieurs ressurgissent. D’autres vont souffrir de carences nutritionnelles et leur état de santé va se dégrader. C’est malheureusement le cas chez 30 à 50 % des opérés, à chaque fois, par défaut de suivi médical et nutritionnel.

Savez-vous qu’à chaque étape du processus (pré et post-opératoire), une consultation de diététique peut vous aider à prendre la meilleure décision, vous faire acquérir ou consolider de bonnes habitudes alimentaires, vous aider à éviter les carences et surtout à NE PAS REPRENDRE DE POIDS ?

 

Vous souhaitez/allez vous faire opérer :

Phase de questionnement :

Vous êtes séduit par les résultats prometteurs d’une chirurgie mais vous n’avez pas encore pris de RDV chez un chirurgien : un bilan diététique s’impose pour répondre à ces questions :Telechargement 1

Ai-je le bon profil nutritionnel pour être candidat à l’opération ?

Ai-je vraiment tout tenté par moi-même avant d’envisager une opération ?

Quelle sera mon alimentation après l’opération ?

 

 

 

Phase pré-opératoire : le bilan nutritionnel :

Votre chirurgien vous demande un bilan nutritionnel rendant un avis favorable ou défavorable à l’opération : nous pouvons le réaliser ensemble.

Le plus pour vous : ce bilan sera l’occasion pour moi de vous informer des caractéristiques de votre alimentation qu’il vous faut modifier avant l’opération.

 

Phase pré-opératoire : la consultation pré-opératoire :

Dès que la date de l’opération est prévue, il s’agit de vous préparer aux changements alimentaires majeurs qui vont découler de l’opération (les quantités ! la vitesse d’ingestion !) et répondre à vos questions : comment se réalimenter juste après la chirurgie ? Choix des aliments au retour à la maison ?

Il est prouvé qu’une bonne préparation à la chirurgie majore le résultat pondéral des premiers mois. Une perte de poids pré-opératoire est même préconisée par certaines équipes.

 

Après l’opération :

Que votre opération date d’il y a 2 semaines, 2 mois ou 2 ans, une consultation diététique est toujours aussi utile !

Changer radicalement votre façon de manger a été le fondement même de votre opération, ce n’est pas anodin, ni sans risque, alors un accompagnement professionnel est indispensable.

De nombreux patients opérés me relatent les choses suivantes :

Se faire opérer c’est bien évidemment réduire drastiquement les quantités (au début) et être parfois dégoûté des aliments gras

Mais se faire opérer n’enlève pas les envies de grignoter des aliments sucrés

Se faire opérer n’enlève pas sa faculté à manger trop vite

Se faire opérer n’apprend pas à cuisiner léger, équilibrer ses repas

Se faire opérer, finalement, n’empêche pas de reprendre du poids ...

Si, au contraire, vous souhaitez que votre opération soit un succès à très long terme pour votre poids, il vous faut du soutien, des conseils, des objectifs à tenir et c’est ensemble que nous y parviendrons.

La fréquence des consultations optimale est d’au moins 4 fois la première année et 1 à 2 fois par an ensuite.

Elles veilleront à :

Surveiller l’absence de carences nutritionnelles (très fréquentes en cas de By-pass)

Soutenir les efforts de changements : habitudes d’achats, habitudes culinaires, troubles de comportements alimentaires, reprise d’une activité physique adaptée

Maintenir un apport calorique suffisamment bas pour MAINTENIR LA PERTE DE POIDS